Le Secrétariat de rédaction
Peu connu du grand public, le secrétariat de rédaction est une discipline dans laquelle il faut savoir rester en vigilance constante.
Le secrétaire de rédaction (plus communément nommé SR) est celui qui s'occupe de la mise en forme finale de l'information. Chargé notamment de la mise en page, c'est lui qui s'occupe de la relecture de tous les papiers avant la diffusion. Son rôle est par conséquent d'une importance capitale. Des fautes à répétition pourraient nuire à la réputation du journal. Un mauvais choix dans la mise en page pourrait également lui être néfaste.
Il est donc en charge de la correction des fautes, des plus subtiles également ; il doit prendre la décision de couper un papier s'il le juge trop long ou sans grand intérêt ; il doit mettre en avant les informations les plus capitales en faisant des choix judicieux dans la mise en page. En outre, il est l'un des garants du respect de la ligne éditoriale du journal et de l'objectivité des journalistes. A lui de réécrire un papier, voire de le supprimer, s'il juge que le rédacteur a outrepassé ses fonctions.
Considéré comme un journaliste, au même titre qu'un rédacteur ou un reporter, il est l'une des pierres angulaires d'une rédaction. Son rôle est souvent peu envié. Il demande une constante concentration, un sens du détail et de la minutie importants, une implication impossible à éviter.
Pour cette épreuve, vous devrez corriger un article, issu de mes archives de jeune étudiant journaliste.
Sur toute la longueur de l'article, vous trouverez 20 fautes de français (grammaire, orthographe, conjugaison et typographie). 0,5 point par faute corrigée.
Vous pourrez trouver n'importe quel style de fautes.
Quelques précisions:
- groupe verbal : Papa m'a dit que maman étais parti. Dans ce cas, il faut corriger le groupe verbal dans son ensemble pour avoir juste ( Papa m'a dit que maman était partie).
- typographie : le Président de la république. Certains mots prennent obligatoirement une majuscule, d'autres, en fonction de leur rôle dans la phrase ou du degré de politesse (le président de la République, mais M. le Président de la République). N'oubliez pas la ponctuation.
A vous de jouer.
"Confessions d’un nez rouge
C’est tout simplement, sans pudeur aucune, que l’acteur Vincent Buron est venu se préter au jeu des questions-réponse auprès des étudiants en première année de journalisme.
Un brin schizophraine, Vincent Buron ? Ou tout juste excellent acteur ?
Sous ses airs de bon samaritain, ce qui nous livre de lui dénote complètement de ce qu’il laisse transp…irer : « On est entre nous, dans la chaleur de votre classe… », commence-t-il en dévoilant sans complexe des auréoles… Celles-ci ne viennent pas de sa fois Chrétienne à toute épreuves.
Vincent Buron aurait pu devenir prêtre s’il n’avait pas eu pour défaut l’amour des femmes, et surtout de la sienne, Mireille, avec qui il partage sa vie depuis 1986. « Après deux années passés au Burkina Faso à me poser des questions sur mon engagement auprès de la religion, c’est finalement Mireille qui a remporté le duel », nous explique-t-il avec un brin de mallice.
1986 est d’ailleurs une année-clé dans la carrière de cet acteur. Elle correspond à la première représentation de son spectacle L’Evangile selon Saint Jean. « Je l’aie jouée 640 fois, et devant 250.000 spectateurs au total», nous confesse-t-il d’un air fier. « Et non, je ne m’ennuie pas, même après tant de temps… J’en profite à chaque fois pour approfondir tel personnage… ». Car il faut le préciser, Vincent Buron est seul sur scène pour interpréter une quinzaine de rôles. Un pari fou qui a séduit le public par son ton inattendu. Sa vision de la religion est plutôt décalé. Ce côté, il le revendique dès qu’il peut en nous hurlant un « Dieu est humour avant tout », pour finir sur une question lourde de sens « Pourquoi a-t-on toujours l’image d’un Jésus ne sachant pas plaisanter avec ses potes ? »
Mais son rôle-titre, peut-être celui dans lequel il s’épanouit le plus, c’est celui du Professeur Hopopop « H(op)3, Op au cube, si vous êtes un brin intellectuels » se met-il à plaisanter... Car autre corde à son arc, Vincent Buron est également très proche des enfants, auprès des quels il se ressourcent.
Au début des années 1980, il est enseignant. Puis, quelques années plus tard, il rencontre Caroline Simonds, comédienne et directrice de l’association « Le Clown médecin », dont le but est de permettre aux enfants hospitalisés sur une longue durée d’oublier leur maladie. L’association « Vivre aux éclats » prend forme. Le but : implanté le principe sur Lyon. Depuis 1999, Vincent Buron fait le clown à l’hôpital, dans tous les sens du terme. Il est accompagné de neufs autres compères qui travaillent en binôme : « Lorsque Professeur Hopopop entre en scène, il est le chef du service dans lequel il se trouve. Il prend les médecins pour ses internes, les infirmières se mettent à ces ordres… Nous utilisons tout ce qui entoure les enfants pour les sortir de leur quotidien. Un bip, une sereingue, un fauteuil roulant peuvent être des éléments qui nous permettent de partir dans l’improvisation… ».
Le succès est au rendez vous pour cette association, grâce à laquelle des centaines d’enfants ont ri aux éclats, souvent.
Le principe est en passe de s’étendre à un autre public. Vivre aux éclats va être la première association en France à proposer des représentassions à un public de personnes âgées : « Nous avons fait un test sur deux jour l’an dernier, et nous avons été surpris de l’accueil qu’ils nous ont réservés ».
Et pour sûr, le succès sera là encore au rendez-vous. "
FD